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On adore : 4 histoires effrayantes pour Halloween

24 oct 2017 |
On adore

4. Le cocher sans tête 

On adore : 4 histoires effrayantes pour Halloween

 

Un soir d’Halloween 1834, un cocher du nom de Ernest Grant Vainqueur acheta son premier fiacre. Heureux de pouvoir lancer son carrosse sur la route de la réussite financière et sociale, Ernest était sûr de prospérer.

Les clients affluaient, le fiacre était toujours rempli et notre cocher Ernest comblé. Un matin de Novembre 1835, Ernest rencontra Coralye Von Doud, baronne du comté d’Amsterdam et de sang royal… Cocher désormais important et étoile montante de la profession, Ernest fût nommé pour emmener Coralye du château où elle résidait, jusqu’au domicile de sa tante à une trentaine de kilomètres en rase campagne.
Ernest savait que sur la route, il devrait traverser une forêt sombre et inquiétante… Il choisit cependant de garder le silence lorsque Coralye Von Doud entra dans son fiacre.
Le voyage se passait bien, les deux badinaient et s’échangeaient les banalités d’usage entre un cocher et une aristocrate, et à l’approche de la forêt, un silence de plomb s’installa et la tension devin palpable.
Sans prévenir, les chevaux commencèrent à ruer et Ernest se voyait perdre le contrôle de son fiacre au fur et à mesure de la traversée de cette forêt si sombre et si périlleuse où d’étranges complaintes et chuchotements se faisaient entendre…
Puis plus rien. Coralye Van Doud était arrivée à destination. Au moment de remercier Ernest, elle se rendit compte que le cocher n’avait plus de tête, qu’elle avait été arrachée. Un cri déchirant se fit entendre, et plus personne n’entendit parler du cocher sans tête Ernest Grant Vainqueur. Coralye Von Doud reste également introuvable mais les plus anciens du village se plaisent à dire qu’elle est toujours quelque part… Retenue.

 

3. Le château hanté

C’était une froide journée d’hiver, comme toutes celles qui composaient le quotidien de Nikola. Véritable baroudeur, sans aucune attache, il voyageait de contrées en contrées, de région en région et logeait à la belle étoile ou dans une bâtisse abandonnée.

C’est d’ailleurs en arrivant sur les rives du lac Tébaux, en Suisse, qu’il découvrit avec plaisir un magnifique château qui jouxtait un champs d’herbes hautes laissant place à une épaisse forêt. Nikola entreprit de se reposer et entra sans encombre dans ce château où un silence inquiétant régnait… Le mobilier semblait être ancré dans une époque lointaine, les objets poussiéreux n’avaient probablement plus été maniés par la main humaine depuis longtemps. Plus Nikola parcourait ce château mystérieux, plus il se sentait cloitré, bloqué et surtout… suivi.
Sa première nuit confirma ses dires. Il fût réveillé par d’étranges râles venants de l’aile gauche du château où des bruits de pas se mêlaient à des raclements de gorge. Il se rendit vite compte que le château était hanté et qu’il vivait d’une certaine manière… Nikola était si effrayé qu’il ne dormait plus. Les jours suivants furent de plus en plus terrifiants, comme si le château se refermait sur lui inexorablement. Au 6ème jour, il comprit avec horreur qu’il ne pourrait jamais quitter le château et qu’il en ferait partie intégrante comme les dizaines d’objets poussiéreux avant lui, qui n’étaient finalement que des voyageurs égarés…

 

On adore : 4 histoires effrayantes pour Halloween

 

2.  Milucie 

Milucie était une jeune femme d’environ 25 ans. Equilibrée, épanouie, stable… Elle avait la vie parfaite et ne semblait pas en attendre davantage de l’existence, qui avait été si généreuse avec elle. Milucie avait toujours eu tout ce qu’elle désirait, et l’ennui arriva très vite et ses occupations devinrent assez macabres…

Elle n’avait d’yeux que pour les jeunes garçons d’une dizaine d’années qui jouaient gaiement près de chez elle. Bonne cuisinière, elle préparait des mets plus exquis les uns que les autres pour ces jeunes… C’est à ce moment que les premières disparitions secouèrent la bourgade paisible et tranquille du Bursson. Certains enfants commencèrent à manquer à l’appel de leurs parents et le tranquille petit hameau commençait à s’embraser. Le détective Bouslie fut chargé de l’enquête et ses soupçons furent immédiatement dirigés vers la maison de Milucie où une épaisse fumée noire sortait de la cheminée. Quelle odeur pestilentielle pensa le détective… Il entra chez Milucie et comprit l’horreur de la situation lorsque celle-ci fut prise sur le fait : elle affaiblissait les enfants grâce à son stock inépuisable d’antigel et les condamnaient à alimenter son immense chaufferie pour ne jamais souffrir du froid. Milucie fut arrêtée sur le champs et les autorités découvrirent avec stupeur que les villages voisins étaient touchés par les disparitions. Au total 342 enfants ne furent jamais retrouvés…

 

1. Le comte Mahié

Seul dans son immense manoir, le comte Mahié travaillait d’arrache-pied pour enfin trouver la formule de la vie éternelle. Vivre pour toujours était de loin son concept préféré et l’imminence de sa mort ne faisait que l’obséder davantage. Une nuit, il trouva au pied de son lit, une lettre qui semblait avoir été écrite par la plume du diable. Il lui fut demandé d’échanger son âme contre celle de 666 innocents pour s’assurer une vie éternelle.

Le comte Mahié était un homme profondément méchant, il ne mit qu’un quart de seconde à accepter et en vit aucun changement avant 1 an…
Ses nuits commencèrent à être agitées et les visages des 666 innocents transformèrent son existence éternelle en infini malheur. Ne sachant plus discerner les rêves de la réalité, le comte Mahié s’emmura vivant dans son manoir. Fermé de l’intérieur, personne ne peut y pénétrer, mais les locaux racontent y entendre chaque nuit des cris déchirants et des plaintes incessantes. Le calvaire du comte Mahié ne prendra jamais fin et gare à ceux qui essaieraient de pénétrer l’enceinte du manoir, probablement scellée par le diable.

Ces histoires terrifiantes made in La Foir’Fouille sont évidemment fictives… Quoique… Mouahahahaha !